Après une longue interruption due aux fêtes de Tichri, passées dans la solennité puis dans la joie des retrouvailles familiales et le respect des traditions ancestrales, nous avons le plaisir de vous retrouver, chers Internautes, et de publier nos nouveaux articles.
Cette journée, qui suit Simhat Tora en Israël, appelée Isrou Hag, est marquée au lendemain des trois fêtes de pèlerinage, Pessah, Chavouoth et Soucot.
D’où vient cette appellation et quelles sont les coutumes qui y sont respectées ?
Le terme proviendrait d’un verset des Psaumes (Tehilim 118-27) : « Attachez l’offrande festive par des liens (Isrou ’Hag baʿavotim) tout contre les angles de l’autel ». Selon la tradition rabbinique, on y conserverait quelque peu la majesté des fêtes et leur caractère particulièrement joyeux, par exemple en consommant des aliments plus savoureux et en buvant des boissons plus riches qu’à l’accoutumée.
C’est une façon de montrer notre attachement à la fête que nous venons de célébrer et notre difficulté à nous en séparer. Nous exprimons également, par cette pratique, notre lien indéfectible avec les Juifs de diaspora qui célèbrent alors leur second jour de H ‘ag.